Pilote automatique

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Le pilote automatique, encore appelé « Autopilot » en anglais, a été introduit avec la version 7 du firmware de la Tesla Model S le 14 octobre 2015[1].

Vue de la planche de bord en V7

Ce système est conçu pour faciliter la conduite sur routes bien délimitées à voies séparées, il ne gère actuellement pas les ronds-points, feux de circulation, pertes de priorité ou passages piétons. Attention aussi aux zones en travaux. En particulier la voiture ne détecte pas un objet immobile sur sa voie de circulation.

Le conducteur reste légalement responsable du véhicule, il faut rester attentif aux conditions de circulation et reprendre la main dès que nécessaire. Il faut garder les mains sur le volant, si la voiture ne les détecte pas le système affiche plusieurs avertissements et se débraie. Il faut alors stationner le véhicule (position Park) pour pouvoir le ré-enclencher.

La première version de l'autopilot est développées par Mobileye, qui équipe aussi d'autres constructeurs. Ce partenariat a depuis été rompu, et Tesla développe sa propre solution matérielle et logicielle.

Pré-requis

Pour qu'il puisse fonctionner, il est nécessaire que la voiture soit équipée des équipements indispensables :

HW1 - version matérielle 1

  • un radar à l'avant ;
  • 12 capteurs ultrasons positionnés de manière à appréhender l’environnement de la voiture dans un champ de 5 mètres ;
  • une caméra orientée vers l'avant ;
  • un système électrique d’aide au freinage haute précision contrôlé numériquement.
  • un système électronique piloté du volant donc de la direction.

HW2, 2.5 et 3

  • Les éléments du HW1 plus 7 caméras pour une vue tout autour du véhicule
  • Une carte informatique de haute puissance de calcul pour le logiciel d'intelligence artificielle (réseau neuronal), Nvidia, et enfin une puce spécifique Tesla en version 3.

Avant octobre 2014, les Model S produites n'ont pas ces équipements, et ne pourront donc jamais offrir les fonctionnalités du pilote automatique. TeslaMotors a par ailleurs indiqué qu'aucun retrofit n'était possible : l'étendue des modifications nécessaires sur la voiture rend l'opération économiquement non viable.

Déploiement

Cette version a été, comme les précédentes, déployée par le réseau data des opérateurs téléphoniques (OTA : « Over The Air ») ou par Wifi. Les centres de service Tesla (« Service centers ») sont également en mesure de mettre à jour le firmware de la voiture si nécessaire.

Fonctions principales

Système de capteurs du pilote automatique de la Model S

À ce jour, les fonctions implémentées sont :

  • le TACC (« Traffic Aware Cruise Control ») : Régulateur de vitesse dynamique qui maintient la vitesse cible du véhicule et l'adapte éventuellement en fonction du trafic ;
  • l'Autosteer, qui agit sur la direction pour :
    • maintenir le véhicule dans sa file sur autoroute et voie rapide ;
    • permettre le changement de file par action manuelle sur l'indicateur de changement de direction.
  • le freinage automatique d'urgence ;
  • l'Autopark, qui gare le véhicule automatiquement ( en créneau à gauche ou à droite de la voie de circulation)
  • le Summon qui permet de sortir la voiture d'une place de parc depuis l'application sur le téléphone.

De plus, le fonctionnement du pilote automatique est surveillé sur l'ensemble des véhicules de la flotte, et la collecte de données est centralisée afin de permettre au système de s'améliorer au fil du temps.

La version 7 est considérée comme une version beta : elle ne doit être utlisée qu'en conditions idéales.

Le conducteur est responsable de son véhicule et doit en garder le contrôle en toutes circonstances.

Développements futurs

La mise à jour V7 est considérée comme une étape intermédiaire vers une conduite entièrement autonome, qui ne sera pas opérationnelle avant au moins 3 ans.

Elon Musk, CEO, considère qu'il s'agit d'un projet prioritaire, et a engagé pour y parvenir une campagne de recrutement d'ingénieurs software annoncée sur son compte Twitter le 20 novembre 2015[2], dont il supervise directement les entretiens d'embauche[3].

Teslamotors® se trouve donc en concurrence directe pour ce recrutement avec Apple[4]. En effet, selon le Wall Street Journal dans un article datant de début 2015, la firme américaine a lancé de son côté, probablement en septembre 2014, un projet secret baptisé « Titan » pour fabriquer une iCar, ce que M. MUSK a salué d'un commentaire un peu ironique : « On aura plus d'ingénieurs à débaucher chez Apple[5] ». S'en est suivie une bataille de chiffres qui tendaient à démontrer qu'il se produisait en réalité l'inverse, avec par exemple le départ de Jamie Carlson[6]. Elon Musk confirma, à sa manière : « Si vous ne faites pas l'affaire chez Tesla, vous pouvez aller travailler chez Apple [7] ».

☛ Si vous êtes intéressé par ce recrutement : autopilot@teslamotors.com.

Notes et références

  1. https://www.teslamotors.com/fr_FR/blog/your-autopilot-has-arrived?redirect=no
  2. https://twitter.com/elonmusk/status/667516705116065792?ref_src=twsrc%5Etfw
  3. https://twitter.com/elonmusk/status/667519445414252544?ref_src=twsrc%5Etfw
  4. http://venturebeat.com/2015/08/22/tesla-engineer-joins-apples-growing-team-of-automated-car-experts/
  5. http://venturebeat.com/2015/05/06/elon-musk-is-fine-with-apple-entering-the-car-business-more-engineers-for-tesla-to-poach/
  6. http://venturebeat.com/2015/08/22/tesla-engineer-joins-apples-growing-team-of-automated-car-experts/
  7. http://venturebeat.com/2015/10/08/elon-musk-if-you-dont-make-it-at-tesla-you-go-work-at-apple/